Récits avec Feldin et Sarik
Récits avec Sarik
Récits avec Feldin Les règles de Jideher
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Pourriture fondantePartie du 25 février 2012, suite des récits L'éveil et Le Réveil d'Ouram Je me réveille avec des douleurs insupportables qui déchirent mon corps ! Amarik me fait ingurgiter une potion infâme mais qui dissipe rapidement les douleurs. Je prends alors conscience de mon nouveau corps. J’ai doublé de volume, je suis noueux avec une masse musculaire impressionnante. Après un peu de repos et un bon repas, Sarik décide de me tester… Nous partons dans une course effrénée dans les jardins du temple de Nature, et il a l’air impressionné de ma capacité à le suivre, voire à le rattraper. S’en suit un combat rapide mais intense après lequel il semble satisfait de mes nouvelles capacités. Amarik me remet un arc démonique et un sac magique de contenance. C’est amusant ce truc mais ça demande un peu de concentration pour retrouver ses objets… Je m’entraîne alors au tir à l’arc et m’aperçois que je suis beaucoup plus efficace. J’arrive à bander cet arc avec grande facilité, ce qui aurait été impossible avec ma corpulence d’avant. Et je fais mouche facilement à 50 mètres. (Sarik) J’écoute avec attention la conversation en feeling de mes frères à propos de la quête qui nous attend. Même si je ne comprends pas tout sur les gemmes de vie, je comprends qu’il faut que l’on intervienne avant l’arrivée de la milice car dame Ariane ne veut pas « d’étrangers » dans le temple Nature. Il y a une forme de pourriture issue sûrement du Renégat qui se répand sous le temple mais qui commence aussi à corrompre la ville. Un prêtre de Nature est en bas et tente de ralentir le Mal mais je les sens surtout inquiet à propos d’un Sphinx, un être mythique d’Assirian et d'une gemme de vie. Dame Sayal qui nous a rejoint (j’en profite pour la remercier pour les objets qu’elle m’a ramené) nous dit que les changements dans la ville du gouffre ne sont pas dû uniquement au départ du dragon Tulac. Apparemment, le mal ronge la ville, il faut intervenir vite. Il y a quelque chose de pourri au royaume de NatureAmarik, Sarik, Dame Sayal et moi-même pénétrons dans le tombeau sous le temple Nature. Dame Ariane remet un artefact à Sarik. Elle lui dit de ramener cette rose au plus vite auprès du prêtre et semble lui donner une invocation dans une langue qui m’est inconnue. Dame Ariane ouvre la porte magique qui scelle le sous sol du temple. Une nappe de fumée noire et verdâtre s’échappe lentement de la porte entrouverte. L’odeur est insupportable et je ressens surtout très clairement la signature du Mal. Le temps presse ! Dame Sayal utilise un parchemin de vision nocturne afin de faciliter notre marche. Nous avançons prudemment, ce qui nous donne le temps de tester nos armes sur les différentes sources de vie qui ont été corrompues par la pourriture. A chaque fois que l’on frappe ou que Sarik utilise la rose, nous entendrons un cri de douleur qui déchire la pénombre. Le cri vient d’en bas. Le Mal a une source et il souffre quand on le frappe. Mais « ça » a l’air puissant… Arrivés en haut d’une falaise qui surplombe un lac, je descends à l’aide d’une corde que Rak a ramené à Sarik. Je traverse le lac à la nage en m’accrochant à mi-parcours à des stalagmites géants afin d’observer les sources de vie qui se rapprochaient de moi sous l’eau. C’est alors que j’aperçois une marmotte qui m’observe. Mais pas une gentille marmotte comme j’en ai croisé des centaines… une marmotte de cauchemar, corrompue par le Mal ! Je fais le tour et plonge de nouveau afin de finir le trajet. Une fois arrivé, j’utilise la techno magie d’Amarik pour fixer la corde au sol de l’autre côté de la falaise où mes compagnons attendent en surplomb. Ils vont pouvoir me rejoindre avec la tyrolienne que je viens d’installer. En les attendant je décide de m’occuper de la marmotte maléfique qui continue de me narguer. Je la vise avec mon arc, je tire…. L’eau a du me changer. Je dois avoir deux mains gauches pour louper un tir comme cela. Elle me nargue une dernière fois et s’enfuit. Je crois que je viens de développer une haine viscérale des marmottes. A partir de ce jour, dès que j’en croiserais une, je la poursuivrai jusqu’à ce que je l’achève. Quelque soit le prix à en payer… Les acrobates improvisés me rejoignent grâce à la tyrolienne. En les regardant je repense avec nostalgie à mes années d’enfant de la balle. Ils ont encore beaucoup de travail pour rejoindre une troupe de cirque… Finalement, moi aussi j'ai des choses à leur apprendre... Dans la salle suivante, nous nous retrouvons face à des fouisseurs qui chargent sur nous. Amarik avec sa nouvelle forme métallique se rue sur le premier et lui pulvérise littéralement la boite crânienne. J’ai le second en joue. Cela me rappelle la chasse avec les hommes bêtes du camp de nomade. Mais je n’ai jamais eu ce genre de bête enragée qui me fonce dessus. Pourtant je suis étonnement calme… je me concentre, je bloque ma respiration… ajuste mon tir en anticipant les mouvements de ma proie… j’apprécie ces quelques secondes d’éternité au moment où mes 2 doigts libèrent doucement la tension de la corde et que la flèche fend l’air… Un geste parfait, un tir critique… ma flèche transperce le crane du fouisseur en lui emportant la moitié de la tête. Au moment où le reste de la bête s’écroule au sol, je ressens un mauvais feeling, un bourdonnement de quelques instants se fait entendre, l’air semble se raréfier, se concentrer en un point… Mais ce n’est pas l’air, c’est toute la corruption… J’ai juste le temps de sentir le feeling de Sarik « Translation » ! Quoi ? C’est quoi encore se truc ?..... Je me retrouve de l’autre coté de la grotte en une fraction de seconde et je tombe encore à genoux en répandant mon petit dej au sol ! Je vais finir par m’habituer… Il y a eu une forte explosion et Sarik m’a extirpé à temps… (Sarik) Le SphinxNous suivons le courant d’un petit torrent rempli de Mal pour remonter la source. Nous tombons sur une immense salle. Après avoir échappé à une nouvelle explosion, nous reprenons notre marche et découvrons un spectacle horrible : un gigantesque Sphinx se meurt, rongé par la pourriture et le Mal. Son arrière train est immergé dans l’eau souillé. Nous l’entourons et décidons de le sauver. Pendant que Dame Sayal trace un pentacle de protection autour de lui, Amarik crame tout ce qu’il peut au lance flamme. Sarik entame une danse de la Mort et découpe tout autour de lui. Je me rends compte que cela peut être dangereux de rester trop près de lui. Il faudra que je me méfie… Il faut absolument sortir le Sphinx de l’eau qui le tue à petit feu. Ayant le plus de force je décide de boire les 2 potions de force que donne Amarik et je commence à sortir le Sphinx de l’eau. Il ouvre les yeux et remercie les représentants de Connaissance que nous sommes de l’avoir aider. Il nous apprend qu’il défend la gemme de vie et qu’il a lutté contre la souillure comme le prêtre de Nature qui s’est sacrifié en changement d’état pour retarder l’invasion du Mal. Il faut extraire le parasite de la gemme et donner l’artefact au prêtre. Sayal a perdu énormément de force dans la création du pentacle magique de protection. Pour la revigorer, Sarik et moi lui offrons notre sang qu’elle boit après l’avoir recueilli dans un calice. Sarik doit se trancher les veines régulièrement car il cicatrise quasi instantanément. Nous perdons beaucoup de vie dans l’opération mais il faut protéger Sayal. Surtout que c’est la seule à pouvoir nous sortir d’ici rapidement grâce à un portail démonique. Il y a 2 chemins. Sayal sent que le second est une sortie. Nous décidons d’aller le plus vite possible pour sauver la gemme et le prêtre sans cartographier le chemin de la sortie. Et nous nous engouffrons dans le premier chemin. Nous arrivons à l’entrée d’une salle où Sarik envoie son double afin de détecter des pièges potentiels. En effet, son double ne tarde pas à se retrouver plaqué au sol par des filins métalliques tranchants comme des rasoirs. Il a juste le temps d’annuler son double… C’est génial ! Ça et la translation, il va falloir qu’il m’apprenne… Mais je sens que je vais développer mes propres compétences… (Sarik) C’est alors qu’Amarik entre en jeu. Il fait des allers-retours dans la salle afin de découper les pièges. Une fois la pièce sécurisée, nous la traversons. Mais le sol se dérobe sous nos pieds. Une trappe vient de s’ouvrir et c’est la chute. Sarik se translate, Dame Sayal utilise son écharpe magique pour se faire un pont… j’entends Amarik et ses 600 kilos chuter lourdement… Quand à moi, je me rattrape du bout des doigts au bord… la pierre se désolidarise et je tombe pour de bon cette fois. Sarik réagit immédiatement et nous translate en sécurité. Nous faisons alors un long saut pour rejoindre Sayal de l’autre côté. Je fais un saut parfait et je suis grisé par la puissance de celui-ci. Amarik qui a étiré son corps s’est rattrapé en se coinçant à l’horizontal entre les parois. Nous le remontons grâce à l’écharpe magique de Sayal. Arrivé en haut d’un puits d’une profondeur de plus de 300 mètre nous apercevons au fond un sol mousseux. Il y a des tronçons escaliers en colimaçon qui s'interrompent régulièrement, ils sont espacés verticalement d'une vingtaine de mètres. Nous empruntons la première portion mais notre descente n’est pas assez rapide. Je propose au groupe d’utiliser l’écharpe de Sayal pour descendre rapidement en rappel. Sarik envoie son double sur le tronçon suivant mais l’impact à l’atterrissage le fait s'écrouler, dans sa chute le tronçon provoque l'écroulement d'autres tronçons, qui percent le fond mousseux du puits à l'impact. Une nuée noire remonte à une vitesse folle de la brèche ouverte. Nous bifurquons immédiatement dans un couloir et Sayal crée un mur de protection entre nous et la nuée. Nous décidons d’un plan. Je propose que Sayal fasse disparaître le mur, qu’Amarik lance une bombe pour dégager le passage. Que Sayal invoque un Shalag pour nous transporter et un carmin pour nous protéger. Amarik me confie un Tac-Tac afin d’être plus efficace qu’avec mon arc et de disposer d’une puissance de feu plus importante. Spasme de rageAu moment où nous nous apprêtons à mettre ce plan à exécution, je perçois qu’un amas visqueux souillé de Mal me tombe dessus du plafond ! Je l’esquive par une roulade au sol et averti mes compagnon du danger. Je me prépare à tirer sur l’amas visqueux quand Sarik entame une nouvelle Danse de Mort dessus. C’est alors qu’Amarik crie « STOP !!! C’est une illusion ! » Mais trop tard, la danse de Sarik a fait son œuvre… mais c’était bien une illusion… 6-lames m’a tranché la jambe ! Je m’évanouis sous le coup de la douleur… En sombrant je me remémore le feeling que j’avais eu en le voyant exécuter la danse de la mort près du Sphinx… Serais-je en train de développer une compétence de « feeling prémonitoire » ? (Sarik) Je reprends conscience au sol alors que tout le monde s’agite autour de moi. Ils m’ont fait boire une potion I-fi et ressouder ma jambe comme ils ont pu. Je sens une douleur difficilement supportable qui perfore ma jambe. Un bout de mon armure démonique s’est logé dans ma jambe. La douleur est insupportable, je n’en peux plus, je sens les battements de mon cœur tambouriner dans ma tête, mon rythme cardiaque s’accélère, mes pupilles se dilatent et je vois comme en plein jour dans ce couloir sombre. Je ne vois que Sarik… une voix simiesque résonne en moi mais ce n’est pas celle d’Ouram, c’est encore autre chose… j’ai peur… « VENGEANCE !!! » Je perds à nouveau conscience mais je reste le témoin impuissant des événements à suivre. Je vois mon corps se transformer, doubler, tripler de volume… une bête s’éveille en moi. Un immense Berseker bleu de 4 mètres se révèle avec un cri primal terrifiant ! Ma nouvelle forme remplit tout le couloir et veux sortir… elle fait un pas dehors et tombe sur Sarik « VENGEANCE !!! »… Mais son attention est attirée par cette drôle de chose rouge qui vole et qui s’agite. C’est alors qu’un accès de rage bouillonnant sort la gorge de la bête au travers d’un cri guttural qui fait froid dans le dos ! Le cri est puissant mais à la fois harmonieux, il me fait penser à l’Accord. Le Shalag invoqué par Sayal est banni sur le coup. C’est alors que la bête se fige. Je ressens la décharge électrique qu’elle vient de recevoir. Je m’écroule inconscient. (Sarik) Je me réfugie instantanément dans mon antichambre afin d’étudier les dégâts sur ma sphère mentale et physique et remettre un peu d’ordre dans tout ce bordel. Je me concentre sur mon Surayin et tente de jouer l’Accord… Je tente de localiser le filament de ma sphère physique où le bout d’armure est coincé. En même temps je me dis qu’il faudra que j’explore ma sphère mentale afin de trouver ce Berseker. C’est sûrement le déviant dont le Grand Artisan m’a parlé lors de mon réveil. Il me faudra beaucoup méditer… mais j’ai toujours aimé cela… Je suis ramené à la réalité par la voie d’Amarik dans mon antichambre qui me dit qu’ils ont besoin de moi. J’arrive mes frères… La Gemme de VieNous voyageons dans les pattes du Shalag pendant que le Carmin nous protège grace à une barrière de lames. Ils nous déposent au fond et nous courrons vers la source de lumière au fond. Une forme féminine se matérialise et nous dit de ne surtout pas tirer. Je perçois immédiatement que c’est encore une illusion et je partage ce feeling avec mes frères. J’arrête ma course, ajuste mon arc et décoche une flèche critique en pleine tête du Suivant semi-divin du Renégat… Head Shot ! (Sarik) Je commande alors au Shalag de nous transporter en volant le plus vite possible au dessus de la gemme. Étant en avant, j’ai le temps de shooter un vers géant en attendant que le Shalag récupère mes compagnons et me prenne au vol (c’est le cas de le dire) Arrivé au dessus de la gemme, nous voyons le prêtre agenouillé qui lutte contre le Mal qui ronge la gemme qui se trouve au fond d’un puits plus bas. Sarik saute en bas et décide d’utiliser l’artefact pour aider le prêtre. En le touchant, il reçoit une décharge qui le projette au sol. Après quelques translations ratées, le Shalag arrive à le récupérer. Nous décidons de déposer une méga bombe au cœur de la source du Mal qui a pris la forme d’une petite fille afin de nous duper. Le Mal tente toujours de nous corrompre mais nous résistons. Même si l'odeur devient insupportable tout comme les voix dans nos têtes qui tentent de nous arrêter... Sarik envoie son double déposer la bombe et avant la déflagration, nous nous retrouvons en train de voler au milieu du désert. Sayal à utiliser le portail pour nous extirper Nous devons vite retourner là-bas pour voir si le Mal a été détruit. Vu sa puissance, je pense que nous n’avons fait que retarder son invasion. Mais il faut sauver le Sphinx et le prêtre. J’espère avoir le temps de faire soigner ma jambe avant d’y retourner et nous devons nous équiper en techno magie car Sayal ne va pas pouvoir nous faire transporter par un démon tout le long du trajet. (Sarik) ... la suite est racontée dans : Pourriture bannie |