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Une vie contre une vie

Partie du 16 novembre 2013, suite du récit : La chasse à l'Igu

Drigal va nous montrer le rite pour entrer en contact avec la guilde des assassins. Nous nous rendons à la morgue de l’Ile. Je suis étonné d’apprendre qu’il y a un Dieu de la Mort dans cette réalité. Je pensais que sur l’Ile, c’était l’évolution qui primait, le perpétuel recommencement, rien ne se perd, tout se transforme. Mais il faut se rendre à l’évidence, la Mort fait partie de la Vie partout. Ici, c’est donc le culte du Desséché…

Le rite consiste, après avoir tué une victime, à rayer 2 pièces et de prononcer ces mots : « Par ces yeux, je te fais entrevoir ces portes qui ne sont pas tiennes et voyager pour mon compte à travers le Cycle ». Ensuite, avec la même lame on découpe le corps d’une certaine manière et on finit par un signe avec le couteau en disant « Par ce signe, je conclue le rite, ton âme est désormais mienne » On met les pièces sur les yeux et on dit « Par ton âme, je sacrifie la vie et je porte sur moi la main ». Dès lors, une aura sera sur nous qui permettra à tous les membres de la guilde de repérer notre demande de contact.

Nous profitons ensuite de plusieurs semaines de repos et d’entrainement sur l’Ile. Nous en apprenons plus sur les objets magiques récupérés. Notamment sur les prisonniers que renfermaient le sac prison. Il datait de bien avant le cataclysme. Pour cela et pour d’autres objets N’Gark nous offre 20 millions de Po pour le pot commun de la fratrie + 10 millions de Po chacun. N’gark à récupérer 2 bagues sur un des cadavres qui était enfermé dans le sac prison. Il s’agit de la bague de Maridrake qui permet d'appeler les dragons. Une légende raconte que Silual, un enfant elfique arpenteur des cieux fut jadis enlevé par les nains car il était celui par qui les dragons pouvaient agir…

(Sarik)
Je mets à profit le temps passé sur l'Ile pour m'entrainer à contrôler ma forme de dragon, N'Gaark me dit de vivre le rêve du dragon pour pouvoir me transformer, il existe des herbes spéciales permettant de prolonger le rêve, N'Gaark m'en donne 20. Je commence à mieux comprendre ce que c'est d’être un dragon, je ressens le besoin d'avoir une antre, je sais déjà laquelle : une pierre volante comme nous en avons vu lors de la quête du méphyte de foudre. Une étape dans le Cœur Vert me sera aussi bénéfique pour développer le dragon. Mais je m'occupe aussi à maitriser le Feu Noir, c'est aussi indispensable que le dragon, je comprends maintenant qu'il permet de disloquer les choses puis de les consumer afin de s'en nourrir. Il n'y a pas de nouvelles de mon double ni de maman, il nous manque un moyen de locomotion efficace. Des objets magiques ramenés de Skadarm, je ne conserve que les Hachettes de lancer de Voln et la bague de Soin majeur.

Je profite du calme de l’Ile pour faire manger à Désir quelques objets magiques. Une chaine de constriction lui permet de devenir un grappin + une chaine de constriction qui fonctionne comme un treuil. Une dague de Jet qui permet à Désir de jeter 4 sorts de stunt par jour Niveau 3 (Étourdissement). Une hache de feu qui permet à Désir de créer des flèches incendiaires dégât niveau D20+30. Elle trouve ça beaucoup plus drôle que les flèches explosives. Là, il y a un vrai spectacle… tandis qu’avec les flèches explosives c’est vite fini ! Mais elle trouve cela jouissif aussi de tout faire péter !! Elle reste indécise sur celle qu’elle préfère. Elle me dit qu’elle verra en pratiquant…

Je m’entraine avec Nikolai qui me donne des conseils précieux sur notre Ka et qui me fait progresser dans l’invisibilité. J’arrive désormais à me déplacer, à stopper mes mouvements et devenir invisible, puis à me déplacer de nouveau en mode visible. J’arrive aussi désormais à quasiment éteindre mon Aura. Nikolai me montre la prochaine étape de la maitrise de l’invisibilité : disparaitre dans une ombre et réapparaitre dans une autre.

Drigal m’apprend à concocter des poisons pour ma dague d’assassin qui est rangé dans un fourreau de rapidité attaché dans le bas du dos. Je profite aussi de l’expérience de Drigal pour m’entrainer à maitriser l’art de la dague en faisant des passes toute la journée. Ce qui vaudra à mes frères et moi un fou rire mémorable un peu plus tard…

Après avoir vidé le sac prison, N’Gaark nous le rend et nous le fait visiter. Il y a 18 cellules et 2 stases pouvant accueillir des vivres ou des matériaux spéciaux (comme le bois de fer par exemple) A ce propos, N’Gaark nous demande d’en ramener car il souhaite en faire pousser sur l’île. Je lui dis que, par Técétéo, nous avons un bon contact dans le sud, un négociant en bois de fer. Il nous demande aussi de ramener une araignée de lune, il n'y en a pas sur l’ile… Heureusement qu’il ne nous a pas demandé de ramener un thax aérien ou un méphyte de foudre vivant… la galère. Donc on verra si on peut en ramener vivant grâce au sac prison. Sarik et moi ne sommes pas du tout à l’aise dans cette prison. J’ai trop besoin d’espace, de nature, de liberté pour me sentir à l’aise ici. Sarik qui est claustro a hâte de sortir… Mirador est le gardien de la prison. Il faut désigner un nouveau maître. Pour les raisons citées précédemment c’est Amarik qui devient le nouveau maître !

Nous nous rendons à Padrin par téléport et après une entrevue avec l’Ambassadeur à qui nous remettons des instructions de N’Gark, nous rencontrons un membre de la guilde des Chuchoteurs. Des espions qui vont nous permettre de repérer un membre de la guilde des Assassins. C’est Maître Armand qui va s’occuper de notre affaire

Depuis le changement de réalité, la malédiction du renégat nous touche tour à tour. C’est Sarik qui est touché aujourd’hui et malgré notre bonne volonté pour le sortir de son spleen, il reste enfermé dans sa suite à l’ambassade.

(Sarik)
Je suis complètement vidé par notre changement de réalité, fatigué de devoir me battre contre le Renégat, j'ai déjà trouvé tous les éléments de mon Surayin mais je ne peux le créer, il me faut attendre que les autres trouvent les leurs et au rythme où cela va ... fatigue ... je préfère encore rester seul, la présence des autres me pèse, entre Feldin qui ne jure que par Désir et Amarik qui se prend pour un génie, la vie n'est pas facile tous les jours.

Le lendemain, on nous exfiltre discrètement de l’ambassade et nous nous rendons au temple de Justice. Nous allons nous baigner dans la lumière de Justice et demander les grâces pour supprimer la malédiction.

(Sarik)
Je me sens mieux aujourd'hui, cette malédiction est encore pire que ce que je pensais, elle sape toute volonté, elle creuse un vide intérieur pour ne laisser qu'un coquille vide. Elle est maintenant de nature divine depuis que N'Gaark a mangé l’âme de la sorcière qui a transféré la malédiction dans sa foi avant de mourir, il est donc impossible pour nous de la briser! Je la vois dans le Feu Noir quand je suis dans mon antichambre et ca me fait mal. Si N'Gaark avait simplement tué la sorcière, la malédiction aurait été brisée, nous n'avons qu'une solution à court terme : demander une bénédiction de Justice pour contrer la malédiction. Cela ne m'enchante guère de me lier à un nouveau Dieu en plus du Renégat, si je suis sensible à une certaine justice, je crois aussi dans le mouvement et l'évolution, concepts auxquels Justice s'oppose car il préfèrerait que rien ne change.

On nous fait asseoir sur des trônes en bois auxquels on nous attache solidement. Des cantiques sont entamés par les prêtres et nous sommes en connexion avec le divin Justice. Nous voyons les gardiens des trônes apparaitre au-dessus de nous, l’épée de Justice en main ! Ce sont des Archanges de Justice… Ils descendent et nous transpercent de leur lame divine !!! Ils prononcent ces mots qui résonnent dans nos têtes : « Par l’épée vous serez jugés ! » Les trônes ne veulent pas de nous, nous portons la signature du Mal ! La séance est extrêmement violente, nous nous débattons, nous voulons fuir ce supplice mais en même temps une lumière douce nous apaise. Des angelots virevoltent autour de nous et se moquent de nous…

Tout d’un coup, je suis seul dans le temple, il n’y a plus personne. Uniquement une immense épée en or de 100 mètres de haut, plantée au milieu du temple. J’entends une voix… « Regarde ! Fais face à la Justice ! Lave tes péchés ! » Une lumière m’aveugle et je m’évanouis… A la fin de la séance, nous sommes physiquement et psychiquement détruits ! Nous passons plusieurs jours dans des bains réparateurs et nous dormons à même le sol dans des cellules de moine. Nous expulsons par tous les pores la malédiction du renégat.

Un des prêtres, Lanis, demande à avoir accès à nos antichambres. Amarik se protège mentalement et laisse le prêtre accéder à son antichambre. Il s’écroule inconscient. Je passe à mon tour et sombre à mon tour. Lanis nous apprend que le maudissant, en mourant a transféré son pouvoir au renégat. Il a été en partie absorbé par N’Gaark et depuis les liens entre la sorcière et le renégat sont en nous.

(Sarik)
La cérémonie a été plus qu'éprouvante, le pire moment a été quand j'ai du ouvrir mon antichambre et qu'une Lame m'a coupé la tête pour me laver de mes péchés et accepter le Jugement de Justice. Dans mon antichambre, il y a maintenant un temple de Justice et Paladins qui en sortent pour aller combattre le Feu Noir souillé par le Renégat mais c'est une lutte sans fin, un éternel recommencement.

Nous pouvons contrer temporairement la malédiction : En se purifiant dans la lumière d’un temple de Justice avec une efficacité de quelques mois qui disparait à chaque changement de réalité. Nous avons aussi désormais un lien avec Justice qui combat la malédiction en nous. Un sceau de Justice a été implanté en nous et il y a un rite d’échange qui permet de contrer la malédiction : détruire des créatures du Mal.

(Sarik)
Je suis en colère, j'exècre presque autant la malédiction du Renégat que la présence forcée de Justice, je me sens souillé par ces deux présences qui n'ont rien à faire dans mon antichambre. Je trouverais un moyen de les expulser toutes les deux, je ne sais pas comment mais ce qui a été fait peut être défait, il suffit d'en trouver le moyen, aussi difficile cela soit il. Quand à détruire des créatures du Mal pour continuer à avoir la protection de Justice, ce ne me dérange pas, de toute façon, j'avais déjà décidé de combattre le Renégat par tous les moyens. J'en veux à N'Gaark, n'aurait il pas pu simplement tuer la sorcière au lieu de manger son âme ! Il nous a mis dans une situation inextricable.

Nous retournons à l’Ambassade en toute discrétion et je me dis que le sac prison peut être un bon moyen de nous dissimuler en cas d’urgence.

Il y a une épée dorée qui illumine mon antichambre… il y a beaucoup trop de lumière. Désir est partie se cacher dans une zone plus sombre de mon antichambre. J’ai de l’énergie à revendre !! Un archange plane au-dessus de ma tête. Il faut que je me dépense… je cours pendant des heures avant de m’écrouler

Le lendemain, Armand revient à l’ambassade avec des nouvelles. Il a le planning détaillé d’une femme assassin : Maître Laga. Nous allons essayer de la rencontrer aux marchés aux tissus. Nous descendons aux cachots de l’ambassade pour accomplir le rite de la Main sur 2 esclaves qu’Amarik a fait demander quelques jours plus tôt. Ils ont été drogués et vacillent à genoux dans leur cellule, un filet de bave aux lèvres… Amarik accompli le rituel et une main rouge apparait dans son Aura.

J’en profite pour m’entrainer avec ma dague sur une cible inerte. Je mets en place toutes les stratégies de combat que j’ai appris récemment. J’avance, je disparais… puis réapparais… devant ma victime, goguenarde… qui ne comprend rien à ce qui se passe et surtout se demande, dans les vagues moments de lucidité que la drogue lui permet « mais c’est qui ce mec qui saute partout ?? »

Nous avons alors mes frères et moi ce fameux fou rire dont je parlais précédemment…

Ensuite, escortés par la milice dans un véhicule, nous arrivons au marché aux tissus. L’idée est de bien se faire repérer. Nous faisons rayonner nos auras et si nous pouvons créer du grabuge pour nous faire repérer, nous n’hésiterons pas ! Un chuchoteur vient à notre rencontre et nous indique la tente d’un marchand ogre… Il y a un videur à l’entrée qui nous dévisage et nous demande ce que nous voulons ? Je le bouscule en lui disant de dégager de mon chemin. Il s’écarte mais fais signe aux autres agents de sécurité de nous avoir à l’œil. Nous commençons à scruter les visages et scanner les réactions… pour démasquer Maitre Laga. Mais nous ne repérons rien. Nous décidons de tenter notre chance ailleurs dans le marché. En ressortant nous tombons de nouveau nez à nez avec le videur. Je fonce sur lui, bien décidé à lui rentrer dedans en maugréant dans ma tête « Cette fois il va prendre cher ce prétentieux. Il ne sait pas à qui il se frotte… je suis un demi-dieu ou bien... »….. mais je n’ai pas le temps de finir ma phrase que mon coup d’épaule est esquivé et que je me retrouve en déséquilibre « c’est quoi ce bordel !! »

(Sarik)
Toute cette agitation n'est pas naturelle, on voudrait se jouer de nous qu'on ne s'y prendrais pas autrement, au lieu de cherche un maitre assassin, essayons plutot de trouver ce qui ressemble le moins à assassin et qui est toujours dans notre zone ... mon intuition me dit que c'est ce videur ! translation !

Sarik a compris ! Je reçois son feeling : « C’est maitre Laga ! » Il se translate et l’attrape. Elle nous fait signe discrètement de la rejoindre plus loin. La seconde d’après, le videur a disparu et une femme regardant les tissus est à sa place… Elle fait partie de la guilde des Faceless Men, une société secrète qui servent un Dieu de la Mort…. J’adore !

Un peu plus tard, nous la retrouvons et nous lui réclamons 1 vie contre 1 vie. Elle est tout d’abord étonnée que nous connaissions cette tradition. Elle doit vérifier que le commanditaire est bien mort. Elle nous dit de l’attendre ce soir sur le port de Padrin. Le soir venu, elle nous conduit dans les beaux quartiers de Padrin dans une maison cossue. Surement pour ne pas nous emmener dans un endroit de la guilde que nous pourrions retrouver. Et surtout pour nous prouver que la guilde a ses entrées partout… Dans la maison, il y a un autel avec un pentacle plein de sang. Elle commence un rituel « Par la main, j’accède au Crâne et à l’Ordre de mort, une vie pour une vie » Elle pose sa main sur un crâne au milieu du pentacle et plante une aiguille dans sa main. Le sang coule et dans la bouche du crâne apparait une pièce avec un visage rayé… puis une seconde… »

Nous avons les noms des personnes qu’Amarik et moi devons assassiner pour racheter les contrats sur nos têtes.

Il s’agit de Mohoro Tremné, un milicien de Padrin qui est capitaine de guet. Il a la peau vert clair et de grands yeux émeraude. Le second est le colonel de l’armée impériale, Ahiryen Dalgab. Il est dans le camp d’internement de Davournial. C’est un immense humain musclé avec un regard froid et glacial. Pour ce contrat, nous avons une fenêtre de tir pour l’exécuter : dans un mois, nous aurons 3 semaines pour assassiner ce colonel.

Nous retournons sur l’Ile du Pic pour annoncer les nouvelles à N’Gaark et discuter avec Drigal de la stratégie à mettre en place.

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