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En route vers le Sud !

Partie du 19 janvier 2013, suite du récit : Le Méphyte de Foudre

Nous nous réveillons dans l’oasis sous les tentes que Rak nous a improvisé pour la beuverie avec les nains. Ce qui est sûr c’est que ces nains ont une sacrée descente ! J’ai une méchante gueule de bois et la chaleur ici, dès le lever du soleil, est insupportable. Je profite du calme du matin pour entamer une discussion avec Sarik pour savoir ce qu’il a appris dans le livre du Petit Peuple sur les Fénédrias, le dernier élément de son Surayim. Nous faisons un point rapide sur notre prochaine destination, essentiellement déterminé par la luciole qui m’indique la direction du fil de lune que je dois récupérer pour mon Surayim. Amarik se réveille enfin mais il est toujours dans le spleen. Il nous explique que son état se dégrade toujours suite à la malédiction du renégat. Il nous apprend qu’il a formulé un vœux auprès de son Djinn : s’il arrive quelque chose à Amarik, son Djinn a pour mission de le mettre en stase dans la lampe pour le protéger. J’espère que nous n’arriverons jamais à prendre une telle décision et que nous allons trouver une solution pour le soigner. Mais les enquêtes pour retrouver la trace du Renégat n’avance pas. Nous n’avons aucune piste. Nous décidons donc de partir vers le Sud. Dans le Cœur Vert, nous espérons trouver à la fois des informations sur les araignées de lune, des traces de Maman et une solution pour Amarik. Ou tout du moins que ce lieu de vie minimise sa douleur morale et physique. Il nous faut un moyen de transport. Nous n’avons toujours pas de nouvelles de la compagnie des vents qui a due subitement retourner à la ville du Grand Marché suite à la tentative d’assassinat du Roi Nassim.

Nous demandons aux nains où se trouve la ville la plus proche où nous pourrions trouver un moyen de transport. Il nous indique que c’est la ville de Tarni sur la côte qui se trouve à plus de 2500 km d’ici. Ils nous disent qu’ils peuvent nous y téléporter mais qu’ils aimeraient d’abord étudier l’arme de Sarik. S’en suit une négociation interne entre Sarik et 6 lames. Celle-ci refuse. Elle doit être mal lunée aujourd’hui… C’est l’inconvénient des armes qui ont une personnalité. J’espère que Désir sera mieux éduquée. J’ai la chance de l’avoir eu à sa naissance, elle sera surement plus obéissante et liée à moi que 6 Lames avec Sarik. En effet, cette dernière n’en est pas à son 1er porteur ! Afin de convaincre les nains, Sarik raconte sa rencontre avec 6 lames. Gunrag demande à Sarik de se rendre à la guilde des nains pour y faire inscrire son récit dans le Grand Livre. Avant le départ, nous nous camouflons avec des capes et décidons de changer de noms. Nous nous ferons passer pour des mercenaires en quête de contrats. Nos nouvelles identités sont Karsir, Akiram et Nidelf Le maître nain crée une zone de téléport avec des runes. Une cloche magique apparait avec un passage. Sarik s’y engouffre. Je m’apprête à le suivre à mon tour et là le temps se ralentit … je m’observe moi-même comme si j’étais le témoin de mes propres gestes… je revois même la scène d’avant où Sarik apparait de nouveau et ré-empreinte le passage… Comme c’est étrange ! Au moment où je rentre dans le passage je suis entouré de runes magiques.

J’entends un immense « GONGGGGGG !!! ». Le nain à l’extérieur vient de frapper la cloche et le sort de téléport se déclenche…

Je ressens un énorme feeling d’éternité… C’est un choc ! Cette émotion est désormais ancrée en moi. C’est comme si je percevais ce qu’est l’éternité… comme si je saisissais le concept… on ne peut pas croire qu’on vit une éternité, c’est trop pesant… ou peut-être en atteignant l’Agartha… et en oubliant le concept d’éternité… on s’éveille alors à soi-même… on devient qui on est vraiment… on se fond dans le gris originel… on fusionne avec le non-né… TOUT EST UN !

On atterrit dans une caverne sur un plateau rocheux très dur. Le choc est rude ! Physiquement mais surtout psychiquement ! Il me faut une énorme concentration pour rester conscient et ne pas lâcher mon petit déjeuner au sol… Sarik a l’air de tenir le coup Amarik par contre est à 4 pattes et il vide ses tripes ! La souillure du Renégat lui pompe son énergie et il devient de plus en plus faible… Je le soutiens et fait bruler du Ka pour l’aider à se remettre debout.

Nous avons atterrit dans une immense zone de téléport. Les dimensions de cette grotte sont immenses. Vu la taille du plateau sur lequel nous avons été téléporté, les nains doivent faire transiter de très grosses choses par ici. Nous devrions vite nous écarter … Une alarme retentit et des dizaines de nains accourent de partout en se dirigeant vers nous. Ils n’ont pas d’armure… enfin si, je vois de la magie rayonnée de leurs armures… mais elles ont l’air tellement banales… Je conseille à Sarik de vite sortir le quartier que Gunrag lui a remis pour le présenter aux nains. En reconnaissant l’objet, les nains se calment. Sarik est conduit dans un endroit pour y faire inscrire son récit. Quand à Amarik et moi, on nous installe à la taverne de Gardim Goll qui est en fait une ville naine souterraine située juste en dessous de Tarni… Amarik me demande de contacter Many. Je craque ma bille de cape multi-usage et fait quérir Many. Il nous contacte mentalement et nous fait un topo sur les évènements récents. Suite à la tentative d’assassinat du Roi Nassim, la région est en proie à des changements géopolitique encore incertains. Des troupes de rebelles se sont regroupés à l’est mais ont été repoussés… Pas de nouvelle de Maman, du double de Sarik ou du Renégat. Nous savons juste que c’est la fausse Belladone qui a mis les contrats sur nos têtes. Many nous conseille de contacter Joseph Le Borgne qui est un ami de l’Ile du Pic. Nous lui indiquons notre prochaine direction et il prend congé…

Amarik et moi commandons des bières et pour la première fois depuis très longtemps, nous pouvons réellement nous poser… sans stress… sans cette chaleur insupportable du désert… La bière est fraîche, ça fait du bien. En attendant Sarik, nous commandons d’autres bières avec Amarik en discutant des stratégies pour rester discret et éviter de nous faire repérer par les éventuels guildes d’assassins et la police de l’Empire …

(Sarik)
J'arrive à la taverne pour retrouver mes frères, j'entends une musique qui ne trompe pas : Feldin joue et Amarik l'accompagne, je rentre. Ok, Amarik est sur une table avec sa flute, Feldin est sur une table avec sa cythule, conclusion : la discrétion, être incognito, on oublie. Mais Amarik a l'air de s'éclater comme je ne l'ai pas vu depuis longtemps et puis merde de toute façon tricard pour tricard autant en profiter et se lacher à fond ! Je sors ma multi-percu, j'envoie un feeling de "hey mec ! j'arrive dans le méga-boeuf avec ma méga-percu"' et je me lâche tout en buvant des bières (ouais quatre bras, ça a ses petits avantages). Putain, ça fait longtemps qu'on s'est pas autant éclaté, comme si on avait pu évacuer des mois de stress, c'est pas discret mais qu'est ce que ça fait du bien ! Bon, j'avoue que la fin du concert est un peu floue, la bière naine ça cogne dur ...

Je reprends peu à peu mes esprits, je suis pris de violent tremblements et de nausées… Mais que s’est-il passé bordel ??!! Sarik et le tavernier me raconte le concert épique que nous venons de donner toute la journée dans l’auberge des nains. Bon, côté discrétion, on repassera… Cette séance de totale lâcher prise a fait du bien à Amarik, mais petit à petit, il replonge dans son spleen qui ne le quitte plus depuis plusieurs semaine… Nous remontons en surface, guidé par le neveu du tavernier afin de prendre contact avec Joseph le Borgne, qui est membre du conseil de la ville nous apprend le jeune. Amarik hèle le premier gobelin passant par là pour commander des pass et des chaises à porteurs. Le gobelin lui propose un prix de 200 Po. Amarik, n’étant pas d’humeur à négocier, conclut l’affaire pour 50 Po… Nous arrivons dans le quartier bourgeois de Tarni où des miliciens nous fournissent nos pass et nous poursuivons jusqu’à une grande tour où se trouve le borgne. Il y a une fille d’attente d’une dizaine de personne devant nous. Je m’entraine à lire sur les lèvres durant l’attente qui dure toute la nuit. Dans la queue, je repère un petit Shakree qui est posté sur le dos d’un gros Shakree qui sont accompagnés d’une suite d’apprentis mages. Ce Shakri doit être un puissant mage mais je n’arrive pas déterminer son niveau. J’entame une discussion avec le petit Shakree qui se nomme Derkim pour lui dire qu’il est assez rare de voir des membres de son espèce de nos jours. Je lui raconte mon séjour dans le camp d’esclave où j’étais à côté d’un grand Shakree retenu prisonnier comme moi. Nous en profitions pour lui poser des questions sur le fil de lune et sur un illusionniste de haut niveau. En échange du renseignement précieux que je viens de lui fournir sur la piste d’un éventuel Shakri encore vivant, il me dit de se rendre à la guilde de magie de la ville de Padryn de sa part. Il nous cède sa place dans la file d’attente et c’est à notre tour de rentrer. Nous sommes accueillis par une jeune Néphilim, une ondine qui se nomme « La résonance du bien-être » mais qui est plus connues en ville sous le nom de Naya. Elle nous envoie dès notre arrivée un feeling apaisant de bien-être. Nous demandons audience auprès de Joseph en vertu de notre appartenance à l’Ile du Pic qu’elle nous demande de prouver. Sarik sort une chaine et un anneau sur lequel figure le symbole de l’Ile du Pic. Elle nous indique d’aller attendre dans la demeure secondaire de Maître Sallié, le vrai nom du borgne, située de l’autre côté de la place. Théodore, un gris, qui est l’assistant de Joseph nous accueille et nous offre l’hospitalité en attendant le retour de Joseph. Après un bon bain et une bonne sieste, je me sens requinqué ! Joseph nous rejoint dans nos appartements un peu plus tard. C’est vieil ogre mage à l’allure d’un cyclope à qui nous racontons notre périple dans le désert et qui nous a été recommandé par Many afin de trouver un moyen de transport pour gagner le Sud et de nous ravitailler en équipement. Il nous propose de nous y rendre sur un tapis volant. Après une soirée à discuter géopolitique avec Joseph, j’apprends aussi que d’anciennes potions sont faites à partir de fil de lune, et que Cyprien, un illusionniste pourra me renseigner…

Tout le monde étant fatigué, les convives et mes frères partent se coucher mais pour ma part, j’entends le chant de sirène de Naya qui m’attire vers sa chambre où je succombe rapidement à ses charmes et qui m’entraine dans une sphère de bien-être toute la nuit.

Le lendemain matin, au réveil, Augustin, un autre assistant du Borgne nous présente Mustapha de la guilde de magie qui nous apporte la liste de courses que nous avions fait la veille. Avant de partir vers Ganom Caro en tapis volant pour y retrouver le chef nain de la forge, un ami de Joseph et de l’ile du Pic, qui nous aidera à trouver un autre moyen de transport pour aller plus loin dans le sud et plus adapté pour pouvoir supporter les changements de réalité, nous nous entrainons. Je fais manger à Désir l’épée Vorpale Nohol trouvée dans la pyramide des nains. Je travaille mon Ka sur l’invisibilité et je sens que la nuit, j’arrive à tenir un effet de camouflage avec le décor. La lumière traverse mon corps et je deviens invisible. Mais je ne peux pas bouger. Nous nous rendons tous au temple de connaissance pour en apprendre plus sur les sujets qui nous intéressent. Le système de la bibliothèque de Connaissance est fascinant : je m’assois sur un banc qui me baigne dans le Gris et les livres viennent à moi. Après avoir partagé mes connaissances j’apprends ceci :

  • Le fil de lune se trouve dans les canyons sous les terres de Bô, au nord des basses montagnes des elfes
  • Corne de Narval : Une famille avec l’emblème d’un narval fait partie d’une tribu nomade en terres des hommes poissons. Ils pourront m’en apprendre plus sur cet animal.
  • Je sais déjà que les narvals auraient un territoire de reproduction dans les profondeurs et que leurs cornes émettent des sons audibles en dehors de l’eau.
  • Dragons (bleus) : Il faut s’approcher et étudier discrètement le dragon. Son point faible est le cœur. Il faut pouvoir percer ses écailles.
  • Illusionniste de haut niveau : j’ai eu beaucoup de chance car j’ai récupéré un recueil « Mes traques de l’année 714 de l’Ere Shora » qui décrit le combat d’un mercenaire contre un illusionniste

Je me rends aussi dans la guilde de musiciens de la ville pour savoir quelle est la procédure d’intronisation. Il faut partir 2 ans en compagnonnage avec un Maître et revenir montrer ses créations. Mon Agartha étant l’Accord, je pense que c’est une voie possible pour moi une fois que nous aurons tous compléter nos Surayin…

Suite à sa digestion de la Vorpale, Désir se réveille en pleine forme. Je décide de faire quelques essais pour voir ce qu’elle a assimilé de cette ingestion. Je remarque une altération des carreaux qui sont devenus plus fins, plus éthérés, presque invisibles… encore plus démoniques ! Je remarque aussi après quelques tirs que la perforation des carreaux est devenue plus puissante et que quand je fais un tir parfait, je découpe littéralement la cible sur place !

Nous sommes prêts pour le voyage vers Ganon Caro. Suite à un enchantement de Joseph, Augustin se transforme en tapis volant. Après une dizaine d’heures de vol, nous ressentons un changement de réalité… Nous sommes entrés sur le territoire des Hommes Poissons ! Nous survolons la mer et nous approchons des côtes où nous apercevons d’immenses falaises… Nous atterrissons dans des grottes de roches noires. Ici, la magie rayonne de partout. Nous sommes dans la seule Forge à froid du monde d’Assirian. C’est la forge la plus réputée ! Nous sommes accueillis par Maitre Ershul, un nain qui dirige la forge. Il nous accueille très chaleureusement car l’Ile de Pic est un excellent client. Il nous fait miroiter que nous disposons d’un crédit illimité ici. Mais je pense qu’il ne faudra pas abusé, au risque de mettre N’Gark en colère… Je commande des carreaux perce-écaille de dragon et une nouvelle armure en sacrifiant Gaya. C’est un elfe nommé Silas qui s’en charge. Et quelques temps après je peux admirer le travail qu’il a réalisé. C’est une écharpe qui une fois passée autour du cou se transforme en cape qui s’ajuste parfaitement à mon corps. Elle est légèrement bleutée car elle s’est immédiatement adaptée à mon Ka. C’est une armure démonique polymorphe qui me permet de la modifier par la simple pensée.

Je demande à Ershul s’il a des armes conçus pour la chasse au Narval. Il me propose de consulter le registre où je trouve la trace d’un dénommé Ulaf Gulanson qui est un barde de la tribu d’Argoneie. C’est un chasseur qui a ramené à la forge il y a 30 ans une corne de narval pour faire fabriquer une harpe de combat. En allant le voir, j’en apprendrais plus sur la chasse de cet animal. Dans la discussion avec Ershul j’apprends aussi qu’il a existé des sous-marins fonctionnant au Lotavian pouvant m’aider à rejoindre les grandes profondeurs pour la chasse au narval.

Nous parlons aussi de notre besoin d’un moyen de transport. Ershul nous informe que la demande a été faite et que l’Ile du Pic nous a envoyé le bateau de Sigfried. Nous faisons connaissance de l’équipage qui est composé uniquement d’hommes poissons commandés par le capitaine Sam. Nous lui indiquons notre itinéraire. Il nous indique que nous allons commencer par l’ile de Shamboli où nous pourrons trouver des informations et faire réparer une membrane du bateau. Le trajet se passe plutôt bien grâce à un ingénieux système dont la cabine du capitaine est équipée et qui permet de garder la cabine stable quel que soit l’état de la mer. Il n’y a qu’Amarik qui est prostré dans sa cabine et qui veut rester seul. Nous essayons tant bien que mal de le réconforter en jouant l’Accord. Mais rien n’y fait, il glisse irrémédiablement dans une dépression… En route nous assistons à un combat entre 2 serpents des mers qui portent la signature de la magie de Sni-Niam mais qui sont aussi maléfiques. Nous croisons aussi quelques navires marchands. Au large de cap sud, nous accostons à Shamboli. Nous nous rendons au temple afin de recueillir des informations. Nous apercevons le dôme du temple au loin mais une fois plus proches, nous réalisons que c’est en fait un tourbillon de vent et d’eau qui matérialise le dôme. Il y a 2 serpents des mers endormis qui surveillent l’entrée… Nous accélérons le pas et traversons la place balayée par des vents violents. Je revêts mon écharpe de protection des tempêtes au cas où…

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